Parenthèse symbolique :
J'ai visité au petit matin l'esplanade des Mosquées. C'est sans conteste l'endroit le plus reposant et le plus beau de la Vieille ville (voyez plutôt mes photos), le dôme du Rocher surplombant la cité de son éclat d'or.
Les mosaïques sur toutes ses façades sont faites d'un camaïeu de bleus magnifiques. Le tout dans une atmosphère calme, avec un peu de végétation, de vieilles pierres, de beaux arcs, ambiance péplum. La Mosquée al Aqsa, quant à elle, ne paye pas de mine, en tout cas de l'extérieur. Pour mémoire, c'est cette mosquée que profana Ariel Sharon en 2000, ce qui déclencha une grève générale de tous les Palestiniens (y compris d'Israël), et la seconde intifada. Cette esplanade est accessible aux touristes à certaines heures, les musulmans s'y retrouvent, y prient ou y jouent au foot. Même là, l'entrée et tous les accès sont controlés par des soldats, et les drapeaux israéliens ne se font pas plus discrets qu'ailleurs.
Les mosaïques sur toutes ses façades sont faites d'un camaïeu de bleus magnifiques. Le tout dans une atmosphère calme, avec un peu de végétation, de vieilles pierres, de beaux arcs, ambiance péplum. La Mosquée al Aqsa, quant à elle, ne paye pas de mine, en tout cas de l'extérieur. Pour mémoire, c'est cette mosquée que profana Ariel Sharon en 2000, ce qui déclencha une grève générale de tous les Palestiniens (y compris d'Israël), et la seconde intifada. Cette esplanade est accessible aux touristes à certaines heures, les musulmans s'y retrouvent, y prient ou y jouent au foot. Même là, l'entrée et tous les accès sont controlés par des soldats, et les drapeaux israéliens ne se font pas plus discrets qu'ailleurs.
Je vous ai donné mes impressions le premier jour sur le Mur des lamentations. Je suis saisie de constater le contraste entre ce Mur et l'Esplanade, symboles réciproques de fermeture et d'ouverture, d'impasse et d'espoir, d'obstination et de communication. Tout cela pour un même lieu sacré où se partagent les mêmes pierres, le même ciel, la même humanité. Sans vouloir faire d'amalgame entre religion et politique (même si les sionistes, eux, ne s'en privent pas), je ne peux pas m'empêcher de penser que ces deux constructions sont à l'image des peuples qui s'affrontent sur la Terre sainte.
Le Saint-Sépulcre quant à lui est l'église recueillant le tombeau du Christ sur lequel les chrétiens, mais aussi les musulmans (qui reconnaissent Jésus comme prophète) viennent se recueillir. C'est un lieu étonnant, fait de salles diverses, petites et grandes, toutes très ornementées (style plutôt orthodoxe), et sur laquelle des moines éthiopiens ont construit leurs habitations à la mode éthiopienne. Un endroit chargé de religion, émouvant et très esthétique, mais très replié sur lui-même, à l'image de la religion chrétienne peut-être, en tout cas telle que je la ressens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire